Fantaisie sur toile

L'art peut devenir une aventure des plus grisantes.

Par leur folie, leur talent et leur passion, les artistes embellissent notre quotidien.

Françoise Falardeau, une artiste-peintre de Beloeil, croit grandement en ce concept. C'est avec fierté qu'elle nous présente, à la Microbrasserie Bilboquet (1850, rue des Cascades, Saint-Hyacinthe) son exposition « Anamorphose » jusqu'au 28 février.

Après une belle carrière comme designer pour la Société Radio-Canada, elle se lance en peinture avec le matériel que lui a cédé son père, qui a quitté notre monde il y a 15 ans.

La région de Beloeil bénéficie grandement de l'implication de Mme Falardeau, ayant été présidente de l'Atelier libre de peinture et de l'événement Fugue en Art.

« J'ai également coanimé La Vallée des Arts, à TVR9. C'était un projet formidable, qui m'a permis de rencontrer plein de gens intéressants », confie-t-elle.

Dans les tableaux de Françoise Falardeau, on perçoit une démarche vraiment sérieuse, fruit d'une exploration de plusieurs genres artistiques. Elle mise actuellement sur des personnages teintés de fantaisie, d'humour et d'esprit carnavalesque.

« Pour Anamorphose, je fais confiance à l'acrilyque. J'ai développé une technique qui fait place à l'intuition et à la spontanéité. Mon style est allusif, soit un mélange d'allusion et de figuratif », explique-t-elle.

C'est avec plaisir que Françoise Falardeau collabore au volet « Le Bar à Toile » de la Cité d'Art.

« On sent qu'il y a beaucoup d'intérêt pour la culture à Saint-Hyacinthe. Je me sens vraiment très bien accueillie », soutient-elle.

L'ambassadeur maskoutain du reggae

Pour Daniel-Emmanuel Langlois, le reggae est plus qu'un simple style musical.

C'est un mode de vie, une inspiration qui lui colle aux tripes depuis bien longtemps. Et les adeptes des soirées « Reggae Night Sound », à la microbrasserie Le Bilboquet, en sont témoins.

Que ce soit entre autres au Sakar, au Mephisto, au Trash, au Zaricot ou au Bilboquet, bien des amateurs de night life à Saint-Hyacinthe ont pu entendre, depuis 1996, les rythmes ensoleillés choisis par "Manu". Il faut dire que ses voyages et sa vie sociale ont été ponctués par la musique de Jamaïque et des Antilles en général...

« J'écoute de tout, du hip hop au metal. Mais c'est la musique reggae qui m'allume le plus. Ces chansons véhiculent un message positif, axé sur l'harmonie et la paix », résume Daniel-Emmanuel.

Celui qui organise également, à chaque début de septembre, des concerts avec Jah Cutta et ses musiciens au Zaricot (« le meilleur groupe de reggae au Canada », dit-il avec enthousiasme), se veut en quelque sorte un ambassadeur de ce style musical à Saint-Hyacinthe.

« L'artiste-peintre Merlin Camiré et moi sommes probablement les plus grands adeptes de reggae en ville. C'est avec plaisir que je partage ma passion avec le grand public. Je suis ravi que les organisateurs de la Cité d'Art me font confiance depuis les débuts de ce festival urbain, soit l'été dernier », soutient Daniel-Emmanuel Langlois.

Le sympathique DJ soutient que sa sélection musicale reflète bien les tendances actuelles en reggae à travers le monde.

« Je me tiens à l'affût de ce qui tourne un peu partout, en y incorporant des hits du passé. Même si vous ne connaissez pas vraiment le répertoire reggae, venez danser avec nous! Ces soirées sont de beaux prétextes pour sortir, se rassembler et célébrer la vie », conclut-il.

Prochain rendez-vous mensuel: ce samedi 15 février, dès 21 h au Bilboquet. L'entrée est gratuite.

(photo: Christian Roger Photographe)

Amour, arts et reggae

La Cité d'Art, qui a dynamisé et illuminé le centre-ville de Saint-Hyacinthe en 2013, poursuivra sa mission cette année.

Et pas uniquement l'été, loin de là.

Car ce « festival urbain » a suscité l'intérêt. De nombreux Maskoutains ont redécouvert leur ville. Et des liens se sont tissés au fil des mois.

Pourquoi ne pas capitaliser sur cette formule gagnante?

C'est exactement ce que proposent les instigateurs de la Cité d'Art.

Vous êtes en amour? Parfait. Ou à la recherche de la romance et de la passion? Excellent. Dans les deux cas, l'Escouade reprend du service ce vendredi 14 février, pour la St-Valentin.

Dès 18h30, les restaurants Le Bouffon, Ô Saint-Patrick, L'Espiègle, La Piazzetta et Pépé accueilleront quatre artistes en « perfomance ambulante et acoustique ». Le 14 février, on verra Eve-Line Archambault (baladi), Francois Crepeau (magie), Vincent Vertefeuille (chanteur-guitariste) et Charly Pop (beatbox et humour).

Le lendemain, le Bilboquet sera de nouveau au coeur des festivités de la Cité d'Art avec le vernissage de Françoise Falardeau, de Beloeil (www.artacademie.com/main-artistes.cfm?id=1072 pour en savoir davantage sur cette artiste) dès 19h. La microbrasserie proposera d'ailleurs 12 artistes en 12 mois, rien de moins!

Puis, vers 21h, la traditionnelle soirée reggae du Bilboquet reprendra du service. Une fois par mois, DJ Reggae Night Sound réchauffera l'ambiance avec ses rythmes ensoleillés. À ne pas manquer!

C'est l'occasion unique de découvrir de nouveaux artistes, tout en s'amusant et en profitant de la vie avec le sourire. Un menu unique à ne pas manquer!

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Afin de vous préparer à cette fin de semaine festive, pourquoi ne pas assister au spectacle bénéfice pour le Club de natation de St-Hyacinthe, ce soir à 20h (850, rue Turcot)?

Les humoristes Charly Pop (véritable beatbox vivant et un des piliers de la Cité d'Art) et le coloré Jean-Marie Corbeil seront en vedette lors de cette soirée fort prometteuse. Pour 25 $, ça en vaut la peine!

Suivez-nous tout au long de l'année, la Cité d'Art a de quoi vous divertir!